2005/10/24

Shukran Maroc!


Ramadan, Berbères, Kasbah, medinas, zélige, Marrakesh, souk, medersa, Almohades, ryad, mosquées, muezzin, tamaris, M'Hamid, Fès, tajines, Vallée du Dra'a... voilà quelque-uns des mots qui nous restent, tous liés maintenant à une réalité après trois semaines en Terre (et en sable) marocaine.

Des milliers d'images, d'expériences, de musiques, d'odeurs, de goûts, de couleurs s'entremêlent en nous et vont nous laisser différents de ce que nous étions.

Le monde berbère, arabe, islamiste nous a entrouvert ses portes, nous avons regardé par l'entrebaillement et nous ne serons jamais plus les mêmes.

Je me souviendrai toujours de ces villages du Haut Atlas vivant comme il y a 1000 ans, de Lahbib le berbère nomade conduisant notre caravane à travers regs et dunes, Lahbib esprit libre et instruit qui ne peut prendre l'envol qui lui sied.


J'entendrai toujours au fond de ma tête l'appel de la prière du Muezzin et l'office de 4 heures du matin répercuté dans toute la ville de Rabat ou de Meknès. Je retiendrai les gens respectueux de nous, occidentaux, observant aussi, scrupuleusement, le jeûne imposé par le Ramadan, prenant leur première bouchée de la journée, leur première gorgée ou première cigarette au coucher du soleil.

Je rirai toujours en me remémorant la pièce de théâtre jouée par Patrice, notre guide du Club Aventure, négociant un tapis pour moi, ah! ces fameux tapis berbères...

Sont inscrits à jamais les souvenirs du puits dans le désert où notre guide a donné à boire à ses dromadaires avant de nous doucher, tout habillé, sous l'oeil attentif d'une petite fille au voile vert et de son petit frère aux grands yeux surpris; que dire des traversées de ces oueds rafraîchissants, des escalades, des paysages à couper le souffle, de la vue qui porte, loin.

Je sens encore l'odeur des deux magnifiques femmes berbères avec un bébé qui revenaient d'un mariage à la ville et qui devaient marcher pendant des heures pour retourner à leur maison dans les montagnes, que Lahcen, notre chauffeur, a fait monter avec nous, dans le 4 par 4, qu'elles ont embaumé de leur doux parfum d'encens pendant que nous traversions des paysages presque lunaires. Que dire des palais magnifiques, du raffinement des décorations des dynasties Almohades ou Alaouite, des tombeaux Saadiens, du Ryad Palais Didi en plein Meknès où le groupe a eu droit à un traitement royal et à des chambres magnifiques.

Je me rappellerai enfin avec un plaisir certain de la baignade à la mer, à Rabat, avec Jean-François, mon fwère, et Guy, trois enfants s'amusant dans les vagues.

Maroc, sois béni et merci de nous avoir accueillis avec ta chaleur humaine, ton soleil, tes gens, tes paysages, tes différences.

On se reverra Inch'Allah !

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