2005/09/21

Coimbra - 15-16 et 17 septembre

On se sent bien à Coimbra, ville universitaire, donc jeune et vivante. Je parle évidemment du coeur de la ville. Ce qui l’entoure, comme partout ailleurs, c’est un corset de béton.

L’université renommée, l’Oxford du pays dit-on, est la première du Portugal, fondée par le roi Denis 1er et installée ici en 1308. Elle occupe tout le haut de la colline. Pour y accéder, ça prend du muscle. Des ruelles, des escaliers qui n’en finissent plus (il y en a même un appelé Casse-cou!, comme celui qui donne sur la rue Petit Champlain dans le Vieux). Les filles ont de belles jambes…

On prend plaisir à flâner dans les petites rues commerçantes (toutes en bas donc plus accessibles), toutes piétonnes (çà c’est le pied!). Plaisir aussi à s’asseoir dans le parc qui borde le fleuve Montégo, devant l'hôtel, pour lire et écrire. Plaisir à prendre du temps sur une terrasse surplombant la place du 8 mai où les gens passent, s’arrêtent, discutent pendant qu’une vieille femme, surgit d'un autre âge, traverse en portant un ballot en équilibre sur sa tête ou qu’un chien s’amuse dans la fontaine ou qu’un magicien fait ses tours devant un public bon-enfant.

Belle place que voilà, juste devant l’église Santa Cruz où sont enterrés dans le choeur les deux premiers rois du Portugal (on remonte à 1537 là quand le chrétien Enriquez a chassé les Maures (qui le sont tous maintenant) avant de se nommer premier roi des Portuguais.

Et je n’ai pas parlé des bons soupers au Carmino dos Matos (tiens, il donne aussi sur cette place) où Michael (jeune portuguais né en France, “cinquilingue”) a servi le maquereau à Marie (il ne s’agit pas de moi) et à moi le chevreau, puis une autre fois le riz au canard, le tout arrosé de vin du Douro (fallait bien) et de vinho Verde.

Coimbra, c’est smooth, smooth... on s’y laisse vivre simplement

Et le moment magique, c’est quand tu te retrouves à l’autre bout du monde, dans un espace internet, à parler en même temps à Marco et à Nic comme s’ils étaient à côté. Téléchargez-vous SKYPE, c’est tout simplement capotant!

Ah oui! On est allé faire un petit tour de train à Figuera de Foz sur la mer. Une plage d’un kilometre de large, une mer magnifique et c’est tout!

p.s. Ça continue de flamber autour. Dans l’air toujours cette odeur de bois qui brûle. Et à l'horizon, près de Figuera de Foz, une montagne en fumée.

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