2005/09/16

Porto - 12-13-14 septembre - Premiers pas au Portugal

Porto. On aime ou on n'aime pas. Elle est belle de loin, mais parfois loin d'être belle (dixit Marie).

Elle est belle, étalée sur la rive escarpée du Douro (rive nord, comme Québec), mais c'est d'en face (de Lévis) qu'on apprécie le plus le coup d'oeil. De Vila Nova de Gaia, là où sont installés plus de 80 producteurs de porto qui nous font visiter leurs chais et déguster leurs vins fortifiés. On a choisi de visiter CALEM (2 millions de litres de porto par an, c'est pas rien), mais on aurait pu prendre SANDERMAN, RAMOS PINTO, TAYLOR'S, GRAHAM'S... Ça te dit peut-être quelque chose, Phil. Pour nous c'est tout pareil.

Et sur l'eau, près du gros pont de fer, les anciens rabelos qui transportaient autrefois le vin à partir de la vallée du Douro, ont pris leur retraite.

Elle est belle quand on se promène aux alentours de la Sé (cathédrale) ou dans le quartier Ribeira où on se fait un devoir d'étendre son linge aux fenêtres et un peu partout. C'est vraiment typique. ELle est moins belle parce que défoncée en plusieurs endroits pour le métro en construction. Également parce qu'innondée d'automobiles, de bus, de bruit.

On a trippé face aux murs couverts d'azuléos de la gare de train Sâo Bento (carrés de céramique avec des scènes diverses qui couvrent les murs un peu partout). On a adoré les énormes ponts (de métal ou de béton) qui traversent le fleuve. Que dire du parc Jardim de Palacio de Cristal où, à chaque tournant, dans chaque recoin, on tombe sur un couple d'amoureux enlacés.

Puis il y a la mer, l'Atlantique et ses vagues qui viennent se briser à l'embouchure du fleuve, nous rappelant que du Portugal sont partis bien des navigateurs vers l'Amérique.

Il y a la célèbre tour Clérigos, emblématique de Porto, et qu'on aperçoit de notre fenêtre du Grand Hôtel de Paris où on préfère prendre les magnifiques escaliers de bois couverts de tapis écarlate que l'ascenseur.

Puis, hors Porto, il y a la vallée du Douro qu'on remonte pendant près de 100 km en train en suivant le fleuve pour y admirer (et c'est le mot) les vignes à perte de vue s'étalant sur des terrasses qui couvrent les montagnes de bas en haut.

Finalement Porto, c'est tout ça et encore, sans oublier les gens qui, un peu partout, nous répondent en anglais, et très souvent, en français. Ça aide parce que le portuguais...

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